LA VULNERABILITE SOCIALE, LA FRAGILITE ET LE TRAVAIL SOCIAL

PHILIPPE STECK – PRESIDENT DU CFADS – MEMBRE DE L’ESAN A BRUXELLES

 Vulnérabilité et fragilité  peuvent être physiques, mentales, sociétales, parentales et autres. Ceci parce que nous avions connus, avec les trente glorieuses, l’ascenseur social, avec la bonne école, le sens du travail, l’appui du milieu parental, même pauvre.

J’ai en tête aussi ces chiffres éloquents. Notre Europe, si décriée représentait encore avant la pandémie,  15% de la population

mondiale,30% du PIB, et aussi 5O% des dépenses mondiales de protection sociale.

Après celle-ci, pourtant, tous ces chiffres seront à réviser. La France , 4 ou 5e puissance économique, glisse sans doute vers le 8e rang (source ONU et OFCE). Et puis la pauvreté ? 60% du revenu médian, voire 50%, en parité de pouvoir d’achat, ou bien, plus concrètement, moins de 9 besoins essentiels sur 27, définis en Europe. 1,25 dollars par jour dans le monde….

Autre chose importante, la dominante franco –belge du social par les prestations monétaires, et souvent des manuels sur la Sécurité sociale, assez courts sur l’action sociale, même si la branche famille faisait mieux. 5% des dépenses en 1980, puis passage à 10ù en 2000.  Ajout indispensable à prendre en compte : le caractère centralisateur de plus en plus accentué avec les COG.

Mais le monde change. Et pas seulement avec la pandémie. Le défi climatique, la démographie mondiale, le numérique et l’emploi, la révolte du local face à une urbanisation gigantesque (75% de la population mondiale en 2050 ?), la crise du service public, tout pousse à revoir et la nostalgie, souvent fausse, n’est pas de mise. Qui ce souvient qu’avec la guerre, les inégalité sociales en France, étaient les plus faibles, en…1944 ? L’impôt sur le revenu, décrié, moteur depuis le début du 20 e siècle du recul des inégalités ?  Alors j’aborderai ici comme convenu les 4 thèmes suivants :

1/ LA FRAGILITE SOCIALE

En ce sens, à mon avis, ceci touche essentiellement :

 -celle des handicapés

– celle des personnes âgées au- dessus d’un certain âge, variable d’ailleurs, en Europe, et dans le monde.

 – celle des jeunes « placés », français ou étrangers

2/ LA VUNERABILITE SOCIALE (on pourrait dire, «  pas de chance sociale » )

Actuellement, on pourrait effectivement afficher que tout le monde est touché, avec la pandémie : démographie, santé, sort des jeunes et de l’emploi, sort des femmes, milieux ruraux ou périphériques, pénurie de logements, montée du populisme et critique même de la démocratie.

La Protection sociale, beaucoup plus large que la Sécurité sociale, malgré la création d’une cinquième Branche, mériterait, si l’on tient compte de la base économique,  d’évoquer le nom d’EQUITE SOCIALE.

Sur le plan international, AISS, BIT, ICSW, IFCW international, Formation internationale au travail social, devraient mieux se coordonner.

Il en va de même en France même où la grande diversité des acteurs sociaux, mériterait aussi, malgré leurs valeurs indéniables, de mieux coordonner. Des esquisses sont très intéressantes. Mais comme le montrent les données sur l’évolution du travail en France : trop de diplômes d’action spécifique. En Europe, la synthèse est souvent plus performante.

Mais encore un mot sur l’ASSISTANCE !

 La Révolution française, en fait menée par la bourgeoisie, a l’honneur de créer, l’assistance publique. Elle recule jusqu’à l’approche de la guerre de 1914/1918. Il est vrai que c’est sous  Napoléon III, que l’économie française démarre vraiment et continue après la défaite de 1870.

Mais la fameuse assistance, redémarre entre les deux guerres, avec des esquisses de la future Sécurité sociale. Et même un peu avant la guerre, sur les accidents du travail et la santé.

Les lois de 1930 et 1932, les congés payés de Léon Blum, les mesures familiales de Baladier sont d’excellents exemples. Et puis large « crash » pendant la guerre, même si De Gaulle ne renie pas une partie de Vichy sur l’allocation de salaire unique. Le CNRS étudie le futur.  Mais l’idée d’assistance n’est plus de mise. Encore que les caisses de compensations créées par le patronat, dès le XIXe siècle, abritent de l’action sociale. Ce sont chez elles, en Ile de France, que sont créées les premières allocation de logement.

ASSISTANCE OU SECURITE SOCIALE ?

Le mot assistance est devenu péjoratif, même si c’est elle, qui notamment dans le Morvan accueille les enfants abandonnés. Souvent par des adultères à Paris ! Mais oui.

Mais la Sécurité sociale c’est « l’Universel ». Maladie, retraite allocations familiales, c’est POUR TOUS.

Pierre Laroque voulait la gestion unique. L’UNAF regimba, des régimes spécifiques s’accolèrent en autonomie à côté des de l’assurance vieillesse et l’assurance maladie. Mutuelles, régimes spéciaux…L’idée de risque pour l’enfant me chagrina, comme concept, moi qui pense à joie, et ayant calculé que le taux d’effort pour élever les enfants baissait avec le revenu et augmentait avec le nombre (cf ; Mémoire CNES . 1975).

Et puis on mesura enfin, que l’ensemble de la Protection sociale,  c’était donc avant la pandémie, 470 Mds d’euros pour la Sécurité sociale, 570 si on ajoutait l’assurance chômage et les complémentaires, mais  750 Milliards, voire plus, si l’on tenait compte des collectivités locales, de la fiscalité, des ONG, du milieu associatif…et donc au top mondial, devant le Danemark, deuxième, avec pas moins de 35% du PIB ! Complicité allant de soi, illisibilité de certains droits. Mais montée en puissance des minima sociaux : minimum vieillesse en 1956, AAH en 1971, RMI en 1988, etc…Alors, vous direz vous, et la fragilité et la vulnérabilité sociale ? En 2020 , 5 millions de pauvres, l’école à l’échec, le travail au noir (cf : « Les petits frères des pauvres »).

Les migrations, les réfugiés, les femmes seules…,  ou non, et les enfants tués, violés ou battus.

La présence du travail social est donc essentielle ! Le fameux accompagnement…largement mis de mise autour des minima sociaux notamment !

LA FRAGILITE…

I – LA FRAGILITE DES PERSONNES HANDICAPEES

Bien qu’après 1971, émerge la grande loi de 1975 sur le handicap, La loi de 1987 sur le nécessaire 6% d’emploi  du secteur public et du secteur  privé, les annonces du plan Macron /Castex/ Le Borgne , encore beaucoup à faire !

Même avec moins de difficulté paperassière à la retraite

Alors, là encore nécessité :

        De l ’accompagnement social

        De la parentalité

        Du DRH à l’embauche et au suivi de la réussite au travail

        Un peu plus d’attention des syndicats et de la CNAF

        La branche Autonomie, sans se monter sur les pieds

Ceci étant posé, il convient de souligner, que dans l’ensemble des pays européens,

le premier minimum social a été créé pour les handicapés. Seule la France , a commencée en 1956 pour le revenu minimum vieillesse. Ceci dit c’est en 1963 qu’elle créa une allocation pour mineur handicapé : l’AES.. L’AAH, dès le début créa un encouragement à l’emploi, les ressources fiscales prises en compte n’étant que 72% du revenu net.

II – LA FRAGILITE DES PERSONNES TRES AGEES

Espérance de vie à 65 ANS.

Concernant l’espérance de vie à 65 ans, des différences notables existent entre les Etats membres, allant de moins de 18 ans en Bulgarie à plus de 23 ans en France et en Espagne.

De plus, cette espérance de vie varie selon le genre. Pour les hommes, elle variait entre moins de 14 ans en Lettonie à plus de 19 ans en France, en Espagne et au Luxembourg. Les écarts les plus importants se remarquent dans les pays baltes, 5,1 ans en Estonie et en Lituanie ainsi que 4,7 ans en Lettonie, alors que les plus faibles écarts se trouvaient dans le nord de l’Europe, au Royaume-Uni (2,3 ans), en Suède (2,5 ans), au Danemark et en Irlande (2,7 ans). En France l’écart constaté en 2013 était de 4,.3 ans.

Les 65 ans et plus sont plus menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale que les populations jeunes

Dans l’UE, 18,2% des personnes âgées de 65 ans ou plus étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2013, une statistique inférieure au même risque évalué pour les moins de 65 ans (25,9%).

Cette tendance est observée dans vingt Etats membres, notamment en Irlande où le risque concernait 13,3% des 65 ans et plus contre 31,8% des moins de 65 ans. Cependant, dans huit Etats membres, le risque est accru pour les personnes âgées, notamment en Bulgarie, Estonie, Slovénie et en Croatie (Source : Tout EUROPE)

Mais, la pandémie, accroit le problème avec l’affaiblissement des réponses immunitaires.

Le vieillissement est un phénomène mondial, avec l’exception de l’Afrique.

Le problème démographique, comme le problème climatique, vont être des défis considérables.

Toutefois, la Sécurité sociale française, avec santé et vieillissement risquent  désormais d’être en face des besoins et des dépenses es plus élevées.

Par ailleurs, les découvertes technologiques, risquent de creuser de nouvelles inégalités

De part les coûts de certains remèdes. Même chose pour le handicap….

On parle beaucoup des EPHAD depuis la crise sanitaire. Moins de la vie à domicile. Mais dans ce cas, une maltraitance très importante de ces personnes âgées là, au niveau financier…Séduction, demande de carte de crédit plus tard, et disparition… Demeure dans les deux cas, le maintien de la relation familiale.

Carte actuelle du vieillissement mondial.

En poursuivant votre

IIII – LES ENFANTS PLACES

On en parle peu, même si ce n’est pas une nouveauté. Compte tenu , déjà, des règles strictes au XIXE siècle sur mariage, maternité, paternité, mais aussi adultère, notamment dans les grandes villes, beaucoup d’enfants étaient abrités par l’assistance publique, dans des familles d’accueil, souvent à la campagne, sans pouvoir d’ailleurs retrouver qui était mère ou père. Désormais on parle de foyers aussi.

L’ODAS a fait des choses remarquables pour les enfants étrangers.Reste le problème du départ du foyer à 18 ans, sans repères, et véritable nécessité souvent d’accompagnement.

Ils sont au global près de 4 ou 5% des enfants de moins de trois ans à être en accueil ainsi.

Les foyers accueillant les enfants placés ont dû établir dans des conditions difficiles le confinement imposé à la population française. La crise sanitaire impacte durement ces structures qui se retrouvent pour la plupart en sous-effectif. Bien que depuis ce lundi 23 mars, les salariés de la protection de l’enfance peuvent faire garder leurs enfants dans les établissements réquisitionnés par l’État, le personnel manque encore. Les jeunes placés dans les foyers ne profitant plus de l’école ou d’activités extrascolaires se retrouvent confinés en continu dans les établissements. 

LA VULNERABILITE…

I – DES JEUNES

Depuis le plan Langevin-Vallon, peu de réformes de fond il est vrai, le  BAC est devenu l’honneur majeur, avec des taux de réussites époustouflants. C’est l’équivalent en fait du Certificat d’études, encore  que la sélectivité était alors plus forte. On perçoit enfin que l’entrée à l’Université, ou une grande école, n’est gage de rien sauf exception. Et jeunes et parents comprennent enfin, mais pas totalement, que rien n’est assuré. Le problème est aussi monétaire, tant en nourriture que surtout en logement. Bien sûr encore plus à Paris

        Les associations sont très sollicitées : Secours populaire, Secours catholique, Apprentis d’Auteil,  les Restos du cœur, du RNBI fictif. Action de Jean Michel Blanquer sur l’artisanat. Effort masqué par la pandémie, mais à poursuivre.

        Une Startup comme Futurness, qui audite, voit aussi le milieu parental, pour guider, du collège à 25 ans. L’évaluation : points en plus, passion pour l’école.

Certes maintien de l’ouverture des écoles ou universités, exige un travail dur pour les enseignants. Difficulté sur le sens civique. Manque d’outils numériques pour le travail à domicile. Orthographe, langues étrangères martyrisées, culture, monoparentalité.

Et puis décrochage scolaire : les deux quinquennats précédents ont renoncés à la suspension des prestations familiales, malgréle décrochage volontaire.

A noter l’excellente expérimentation de la CAF du Cher vers les Jeunes, avec l’appropriation du WEB suédois.

Extrait : power point Philippe Steck

Extrême importance de l’éducation. Retard français dans les universités, mais amorce d’un meilleur itinéraire des jeunes. Et ce n’est pas une seule question des enseignants souvent critiqués, mais un manque de ce que l’Europe a longtemps préconisée : « La parentalité active ».Extrait d’un rappel …

La QUESTION DE LA MONOPARETALITE EST ABORDEE EN AFRIQUEAUSSI

Le contexte de la monoparentalité en Afrique

– Les termes en usage

– Emergence structurelle de la monoparentalité en Afrique

– L’évolution actuelle liée à des facteurs conjoncturels

La monoparentalité des femmes chefs de ménage au Cameroun

– Les deux tiers des femmes chefs de ménage sont en monoparentalité

– Deux modèles dominants de monoparentalité

Les autres formes de monoparentalité

– La « monoparentalité dépendante » des mères hébergées

– La « monoparentalité latente » des femmes qui confient leurs enfants

– La monoparentalité sociale

– La monoparentalité masculine

II – LA VULERABILITE DES TERRITOIRES

Les campagnes, les petites villes, mais aussi le périphérique

En annexe, comment lors d’une réunion à Sc Po, a été

Bien analysé le mouvement des gilets jaunes .

Intéressante innovation de curiosité de la Commission européenne.

La question du petit commerce et des hypermarchés.

Internet à pile ou face…Nouveau rôle des caissières de l’accueil

ou la fin de la monnaie.

Et à la campagne, la question parentale, culturelle. La France n’a connue qu’en 1929, la population urbaine égalant la population rurale !

Rôle essentiel des maires : les pesticides, les arbres, les nouvelles haies.

Et puis, nouveau rôle humain du pharmacien, si le généraliste est trop loin.

Le travail social c’est aussi cela. Conseils éclairés ou alerte.

Remarquable travail sur la santé, de l’organisation de la santé.

Encore parfois, des heurts entre ARS et départements.

NON la santé n’est pas que l’hôpital.

En annexe l’organisation du département du Tarn

III-LA FRAGILITE DE LA  BASE ECONOMIQUE

Ce que nous nommons dans notre approche le management équitable. (cf ; annexe)Fondamental, le télétravail et le numérique ne peuvent être totalement dominants.

Mais il est à améliorer en France, en retard , et l’Europe Coincée entre les GAFA et Huwai.

Faire renouveau de l’espace culturel dans l’économie : Gastronomie, châteaux, montagne, mer.

Nôtre  économie est forte en quatre domaines, luxe et tourisme, voitures, aviation, gastronomie. Mais quid dans une part de mondialisation.

Relance économique certes, mais quid de la dette ?

Mieux calibrer les temps de loisirs, y compris pour les enfants. Accompagner…pour apprendre le « VIVE ENSEMBLE »

IV –LA FRAGILITE DU STATUT DES FEMMES

  1. Encore une meilleure approche conciliation vie familiale/ vie professionnelle. Le défi de la monoparentalité et des violences, conjugales ou pas.
  2. L’inégalité homme /femme est également présente lors de la retraite.
  3. 1968, et la liberté sexuelle, la loi Veil, mariage pour tous, PMA, GPA ? Choix de la pilule ou pas ?
  4. Ceci demandera un autre travail social et d’assistantes sociales plus polyvalentes.
  5. de psy. Changement du rôle des assistantes maternelles. Pas seulement la garde et le nouveau mot, d’accueil. Seconde maman ou second papa …. Et professionnalisme ( cf : très bon article de Catherine Collombet dans Revue sociale de la CNAF).

Ainsi, très résumé, l’évolution du phénomène mondial vers les familles monoparentales et les familles recomposées.

 En Europe

Comme en France, voire avant dans les pays scandinaves, la Suisse, montée, à la fois des familles monoparentales ( mot canadien adopté en français ) . Après 1968, plus grande liberté sexuelle.

On ne parle plus d’orphelins, mais d’enfants de familles où c’est souvent la femme qui se retrouve seule. Plus jeune qu’avant les veuves, plus majoritaires avec faibles diplômes, trouvant difficilement du travail. Et ce sont très peu les grands parents, en fait, qui « gardent » (mot tabou), les enfants. Alors c’est « l’accueil » : congé parental, crèches, assistantes maternelles, aide à domicile.

Extrait power point : Philippe Steck

Ceci signifie qu’une prestation monétaire est souvent aussi nécessaire pour un accompagnement social vers l’emploi, appui du jeune à l’école, médiation avec le conjoint, pension alimentaire.

Et puis, la parentalité positive définie par l’Europe et action idoine.

V  – LA FRAGILITE DU LOGEMENT

C’est une compétence nationale,  même si l’Europe a adopté une charte !

« Considérant que si le logement n’est pas de compétence de l’Union européenne, interactions entre les politiques communautaires et les questions relatives à l’habitat sont nombreuses, croissantes et à dimensions multiples ;

Considérant que le logement est une composante essentielle du modèle social européen car il contribue à l’amélioration des conditions de vie; qu’il est un élément structurant du développement urbain durable de l’Union européenne, un élément clé de l’inclusion sociale et de la lutte contre les exclusions et les discriminations, un vecteur de création

d’emplois ainsi qu’un facteur de compétitivité et d’attractivité des territoires ; que le rôle du logement dans le modèle social européen doit être pleinement reconnu par les institutions communautaires ; Considérant que conformément à la tradition constitutionnelle des Etats-membres, le droit ;au logement doit être érigé en tant que droit fondamental de l’Union européenne et intégré

en tant que tel à la Charte des droits fondamentaux en cohérence avec la charte sociale révisée du Conseil de l’Europe et, qu’à ce titre, la mise en oeuvre de celui-ci ne saurait être laissée à la seule appréciation des forces du marché étant donné que ce droit au logement ne peut être qu’universel ;

Considérant que le logement se situe au coeur des problèmes de société que connaissent l’ensemble des pays européens et que tous les Etats membres reconnaissent que la possibilité d’accéder à un logement sain et décent est une condition indispensable à l’intégration sociale, à la participation à la vie sociale, au développement économique et un vecteur indispensable de cohésion sociale.

Considérant qu’il est nécessaire au sein de l’Union européenne de pouvoir loger l’ensemble des personnes résidant en Europe dans des conditions décentes que soit au travers de la location ou de l’accès à la propriété et que ce dernier doit être amélioré, en particulier pour les personnes à revenus faibles ou moyens.

Considérant que le logement est une priorité sociale »

Depuis le rapport Barre de 1977, large priorité a été donnée aux aides personnelles, critiquées parfois sur leur effet inflationniste, pas toujours véridiques. Seul le site masque trop le plafond de prise en compte du loyer plafond retenu.

Demeure que le parc social n’est pas encore adapté.

SOURCE : Fondation Abbé Pierre

Le système est peu efficace pour les familles nombreuses dans les quartiers difficiles.Ce qui amène à critiquer en temps de pandémie, les3,6 millions de résidences secondaires.

Le logement difficile des étudiants.

Un  nouveau rapport aides à la pierre/ aides à la personne serait judicieux.

L’information et les sites aussi.

Et bien sûr, là aussi, l’accompagnement pour trouver le logement, en dehors ou en coordination avec les magasins qui accepteraient ceci.

Bien voir qu’en moyenne de citoyen français :

  • la nourriture représente 14% du budget des ménages
  • le logement : 27%
  • et la santé, presque autant que la nourriture, avec peu de reste à charge.
  •  
  • Réussite en Finlande, SDF, compris .

ACTION SOCIALE ET TRAVAIL SOCIAL

ACTION SOCIALE ET TRAVAIL SOCIAL ?   VASTE QUESTION EN FAIT …

Et bien…oui. En Sécurité sociale c’est pour l’action sociale plus que pour le travail social ; et c’est encore plus défini dans le texte des COG.

Les prestations de services créées, à la CNAF, par René Rio, Adjoint de Roland Lebel, sont définies  de manière stricte, avec des critères pour le niveau des subventions. Au début, assez universelles pour le local, collectivités ou milieu associatif. Puis un peu plus ciblées en fonction des besoins, y compris à ce niveau local. Pour le budget on tenait compte du nombre de familles, puis on est passé au nombre d’enfants, aux grandes pénuries locales. Ceci a fait passer l’aide à l’époque du sud vers le nord ; Ceci inclut du travail social. Mais défaut de la France, 11 professions différentes, et moins de polyvalence, laissant cela aux départements.

Les réfugiés ou enfants placés, sont souvent désorientés à la sortie à 18 ans.  Là, le travail social est considérable Restent les assistantes sociales, remarquables, en terme d’écoute et de vision des réinsertion possible ; n’importe qui n’y arrive pas ; sur des cas individuels j’ai sollicité des CAF en son temps pour des assistantes sociales vers des cas de SDF ou autres. Le numérique va nécessiter plus d’accompagnement social pour les minima sociaux, souvent méconnus, ou vision des « loustics » qui font payer l’accès aux bornes.  Les sites, certes importants amènent  soit  la discrimination du bénéficiaire. Soit à l’inverse,   les fraudes.

Les liaisons ,  notamment  avec le Pôle emploi, renforcées par le nouveau plan Macron /Castex /Borne sont  très intéressant.es.

Les CAF locales ont des plans remarquables. Ci joint, un power point lors d’un séminaire de formation Sciences Po., présenté par le Directeur de la CAF d’Orléans.

Que d’humanité ! Que de vision bien enrichie.

Encore une fois le numérique est alors bien utilisé pour l’intervention humaine. Hommes ou femmes, peu importe.

Ce qui est fondamental autour de nos 10 minima sociaux.L’idée d’un revenu universel émerge en Europe, mais il convient de se rappeler de l’échec en Finlande et en Gironde. Le nouveau minimum, notamment est intéressant comme la garantie jeune. Mais, ne jamais oublier le succès de l’assistante sociale et de l’infirmière, et aussi de l’assistance à domicile.

EN FORME DE CONCLUSION

Mais si nous reviendrons sur la nécessité en France d’être plus complémentaires, L’action sociale, avec le travail social, doivent aussi s’articuler, l’un l’autre. Proximité humaine et pas seule subvention à une institution locale ou une association « rentrant dans les cordes ». Et donc présence d’écoute de proximité, ce que cette dure année 2O20, a entrainée parfois du pire, mais aussi d’autres pistes concrètes, et de révélations de meilleure action , où l’efficacité se mesure.

Un point encore essentiel, la dominante féminine dans l’action, l’éducateur spécialisé étant bien esseulé, ce qui provoque un débat qui est loin d’être terminé, et donc des études plus solides en la matière, montrant toujours l‘extrême particularité. Vaste débat qui n’est pas près de s’étendre…

Nous avons eu tort au CESE, en audition, face au projet de Revenu universel Hamon pour la présidentielle de 2017, ne ne pas avoir insisté sur une aide monétaire, non avec accompagnement pour accès au droit, et lutte contre la fraude, et de vérification de présence à l’école.